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Remplissage des murs avec la paille

10 janvier 2012

<IMG_214|left>Du 29 décembre 2011 au 2 janvier 2012 nous avons organisé un chantier participatif pour monter les bottes de paille dans les murs.

Grâce à une équipe de choc : Alain, Alice GM, Alice K, David, Hélène, Jean-Pierre, Jon, Klaus, Monique, Nico, Samuel, Thiam et Nicole, notre baby sitter hors pair, les trois quarts de la paille des murs ont pu être posées.

Nous avions, préalablement au chantier, fixé des montants de bois espacés à intervalles inégaux d’environ 98 cm en moyenne.
La première étape du chantier a consisté à mesurer et trier les bottes, qui ont chacune des dimensions différentes comprises entre 90 et 110 cm. Il nous est arrivé de rétrécir certaines bottes de paille trop longues grâce à une grosse aiguille de métal fabriquée par nous même.
Nous avons ensuite inséré les bottes en tension entre les montants grâce à un persuadeur, de façon à ce que la botte dessus touche au plus près celle du dessous. Les bottes de paille sont mises sur le champs, ainsi les murs de pailles font 35 cm d’épaisseur sans les enduits.
Une fois insérées, nous avons fixé les bottes grâce à des tasseaux de façon à ce que les bottes ne bougent plus une fois posées.

Il reste encore de nombreux trous à boucher : les espaces entre les bottes de paille les plus hautes et le plafond (environ 10 cm de hauteur au nord), ainsi qu’au niveau des jambes de force qui forment des triangles où il est difficile d’insérer une botte entière. Entre chaque botte de paille il y a aussi des minis espaces qui laissent passer l’air et qu’il faudra colmater avec des bouchons de pailles.

Lors de ce chantier nous avons rencontré quelques difficultés. La première concerne l’état des bottes de pailles qui ont été stockées plus d’un an sous une bâche agricole qui a fini par se trouer à plusieurs endroits, entraînant le pourrissement partiel de nombreuses bottes. Nous aurons assez de paille pour finir le chantier, heureusement que nous avions prévu très large lors de notre commande. Les bottes à demi pourries serviront pour les bétons de pailles ou bien encore pour le jardin ou la litière des animaux. Autre difficulté : nous n’avions pas prévu une étanchéité parfaite sur les murs qui seront bardés. Nous avions certes mis des panneaux de DFP partout, mais quelques failles au niveau des jambes de force de la casquette ainsi qu’au niveau de la rencontre entre le haut du mur et le toît ont permis à l’eau de s’infiltrer. Nous avons dû rattraper ces faiblesses en vitesse, ce qui nous a pris du temps sur le chantier paille. Mais que serait un chantier sans son lot d’imprévu ? En réalité, la réelle lacune de notre chantier est l’absence de casquette de protection au sud, donc d’absence de faîtière étanche. Depuis, nous en avons créé une faîtière temporaire.

Merci à tous les participants qui sont venus aussi fêter avec nous le réveillon du nouvel an, ce fut un chantier efficace et plein de bonne humeur.

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